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À la recherche du sommeil optimal

by Stephanie Jamain 10 May 2018
In Search of Optimal Sleep – Part I

Régénération tissulaire, intégration des apprentissages et nouvelles informations, développement de la mémoire et de la performance motrice… lorsqu’on dort, le corps ne chaume pas. Comment être certain qu’on dort suffisamment?

«Les besoins de sommeil varient d’individu en individu, dit François Bieuzen, Dr en physiologie de l’exercice spécialisé dans le sommeil à l’Institut national du sport du Québec. L’âge est le principal facteur ayant une influence déterminante sur la quantité de sommeil nécessaire.»

Ainsi, on sait que les enfants ont besoin de beaucoup de sommeil (entre 9 et 13 heures par jour), que les bébés, encore plus (entre 11 et 16 heures), et que les adolescents en pleine croissance en ont aussi besoin entre 9 et 10 heures par jour. Quant aux adultes entre 25 ans et 85 ans, on leur recommande une nuit de huit heures en moyenne.

Logique de moyenne oblige, il y a ceux qui en ont besoin de plus, et ceux qui en ont besoin de moins. Certains individus peuvent donc se sentir parfaitement reposés après sept heures de sommeil, alors que d’autres auront besoin de neuf heures, et ce pour un même mode de vie. Qui doivent-ils blâmer? Leurs parents, bien entendu! (en fait, la génétique et l’hérédité seraient en cause)

La qualité avant la quantité

Selon Dr Bieuzen, il est surtout intéressant de se questionner sur la qualité de son sommeil : a-t-on une bonne hygiène de sommeil, c’est-à-dire un sommeil de qualité?

Cela suppose être capable de s’endormir dans les vingt minutes suivant la mise au lit, de rester endormi en cours de nuit, puis d’être en mesure de se réveiller naturellement sans difficulté. Selon Statistique Canada, 43 % des hommes et 55 % des femmes auraient de la difficulté à s’endormir ou à rester endormi… comme quoi, ce n’est pas gagné!

Et pour les athlètes?

On entend souvent la génération suivante : on devrait dormir une heure de plus par heure d’activité physique intense par jour. On s’entraine une heure? On aurait avantage à planifier en dormir neuf (la moyenne de 8h + 1h extra). Deux heures d’entraînement? Dix heures de sommeil. Tout un défi!

François Bieuzen n’est pas du même avis : «Lorsqu’on est habitué de s’entraîner, cela fait tout simplement partie de notre activité journalière normale. Une charge mentale importante peut être même plus fatigante qu’une charge physique!»

La seule relation documentée, mais pas encore prouvée, sur les conséquences d’un déficit de sommeil chez les athlètes est une incidence de blessure exacerbée. Une recette à catastrophe lorsqu’on a un volume d’entrainement important!

«Les athlètes professionnels ont la chance de pouvoir organiser leur vie pour optimiser leur récupération et diminuer les risques de blessures, ce qui n’est pas possible pour la majorité des athlètes sérieux», commente le Dr François Bieuzen.

Selon le physiologiste, une mauvaise nuit de sommeil n’influencerait toutefois pas directement les performances, par chance!

Surveillez la suite de cette série d’articles sur le sommeil pour en savoir plus sur l'amélioration et la récupération du sommeil ainsi que certains outils de mesure
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