Si vous souhaitez vous entraîner pour votre premier triathlon, mais ne savez pas par où commencer, ne vous en faites pas, on est passées par là. Un triathlon n’est pas une activité normale pour notre corps. Et si vous n’avez pas grandi dans une famille d’athlètes pour qui le triathlon annuel sur la plage ou la course de 5 km à l’Action de grâce fait partie de la tradition, vous inscrire à votre première course peut être intimidant.
On sait ce que c’est et on est là pour vous aider. On a demandé à notre équipe d’ambassadrices Brava (des vétéranes du triathlon) de nous donner leurs meilleurs trucs – et nous n’avons pas été déçues.
Que vous vous entraîniez pour votre premier triathlon sprint ou que vous ayez opté directement pour la distance olympique, ces conseils vous seront certainement utiles.
1. Faites-vous un plan d’entraînement
On s’est toutes déjà inscrites à une course en se disant qu’on avait amplement le temps de s’entraîner, et avant même qu’on s’en rende compte, le grand jour était presque arrivé, créant un effet de panique total. Ce manque de planification nous pousse généralement à condenser des mois d’entraînement en deux semaines, ce qui provoque de l’épuisement, un niveau de stress élevé et une expérience de course moins qu’optimale.
Si, comme nous, vous êtes une reine de la procrastination, alors la PREMIÈRE chose que vous devriez faire lorsque vous vous inscrivez à une course est de faire un plan d’entraînement. En plus des exemples gratuits en ligne, il est possible de faire appel à un entraîneur qualifié qui peut vous aider à élaborer un programme personnalisé ou même à un(e) ami(e) qui a de l’expérience. Créer un calendrier et établir vos objectifs vous aidera à être prête pour votre course.
2. Procurez-vous le bon équipement
Ce n’est pas parce que vous êtes inscrite à une course que vous devez dépenser des milliers de dollars en équipement de triathlon haut de gamme. Il y a suffisamment d’obstacles lorsqu’on veut s’entraîner pour un triathlon, et nous pensons que de rendre ce sport plus inclusif est un avantage pour toutes et tous. Par contre, courir avec des chaussures que vous portez depuis dix ans, rouler avec le vieux vélo de votre mère et le cuissard prêté par votre amie n’est peut-être pas la meilleure idée pour une expérience optimale.
Nous vous recommandons ces essentiels :
- Une paire de lunettes de natation adaptée à votre visage, un casque de bain et une combinaison;
- Un vélo fonctionnel à votre taille. Assurez-vous aussi d’avoir un bon positionnement et que la mise au point de votre vélo soit faite (en plus d’un casque et de chaussures de vélo si vous n’en avez pas déjà);
- Des chaussures de course adaptées à votre foulée.
Vous n’avez pas besoin de tout acheter en neuf, mais c’est important d’avoir de l’équipement adapté à votre corps, sécuritaire, confortable et avec lequel vous ne vous blesserez pas. Moins vous passerez de temps à ajuster votre combinaison et à vous préoccuper de problèmes d’équipement ou de blessures, plus vous apprécierez vos entraînements et vous vous rapprocherez de vos objectifs!
Comme on passe beaucoup de temps dans nos vêtements de sport, le confort et le style sont essentiels.
3. Joignez un groupe d’entraînement / une communauté de soutien
Sortir du lit pour les entraînements matinaux ou se motiver à s’entraîner après le boulot peut être difficile, particulièrement lorsque vous le faites seule. C’est pourquoi nous vous suggérons de trouver un groupe d’entraînement ou des ami(e)s pour vous motiver.
Si vous avez déjà des ami(e)s qui aiment le triathlon et qui attendaient impatiemment que vous les suiviez dans leur passion, alors vous êtes entre de bonnes mains. Malheureusement, ce n’est pas toutes notre cas.
Vous n’arriverez peut-être pas à convaincre vos ami(e)s de s’entraîner pour un triathlon, mais vous pourriez peut-être les convaincre de s’entraîner pour une course de 5 ou de 10 km. Même chose pour la natation et le vélo. Vous serez peut-être la seule à pratiquer les trois l’un à la suite de l’autre, mais vous aurez au moins, pour commencer, des gens à qui vous devrez rendre des comptes. Alors, dites adieu à la fonction snooze de votre réveille-matin, et dites bonjour au café post-course avec votre ami(e).
4. Ne prenez pas de risques avant votre course
Parfois, nous avons la bonne idée d’essayer une nouvelle recette la veille d’une course parce que c’est super bon pour la santé ou bourré de tous ces glucides dont notre corps a besoin. On vous en prie, ne faites pas ça. Bien sûr, le nouveau restaurant du coin a l’air délicieux, et il l’est sûrement, mais gardez cette sortie pour célébrer APRÈS votre course, pas pour faire le plein la veille de l’événement.
Ne mangez rien de nouveau le jour ou la veille de la course! Ce n’est pas le temps d’essayer un nouveau gel ou de manger une banane pour la première fois avant de faire du sport. Planifiez vos collations et vos repas pré-course tôt dans le processus. Ainsi, vous pourrez les essayer durant vos entraînements, voir comment votre corps réagit et vous assurer de choisir les meilleurs aliments pour vous.
Un gel ou un repas pré-course qui fonctionne bien pour un(e) ami(e) ne sera pas nécessairement adapté à votre corps, alors si vous n’êtes pas certaine de ce dont vous avez besoin, testez quelques options. De cette façon, le jour où vous préparerez votre kit de course, vous saurez EXACTEMENT quoi y mettre. Si vous avez besoin d’aide pour planifier votre alimentation pour la course, allez voir notre article de blogue sur la planification de la nutrition pour les sports d’endurance ou discutez-en avec un(e) nutritionniste du sport.
5. Pratiquez-vous avant votre course
Ce conseil pourrait sembler évident, mais surprenamment, ce n’est pas tout le monde qui le fait. C’est absolument essentiel de pratiquer chaque étape de votre course avec le jour J.
Cette pratique comprend entre autres :
- Les transitions et les enchaînements de sports (bricks) – enlever votre wetsuit, mettre votre casque et vos chaussures de vélo, votre ceinture de course, et les enchaînements nage/vélo et vélo/course. Souvent, les athlètes sont désorientés ou étourdis lorsqu’ils sortent de l’eau et courent vers leur vélo. Aussi, il n’est pas rare d’avoir l’impression que nos jambes pèsent une tonne en descendant du vélo. Il est donc important de pratiquer ces transitions avant le grand jour. Apprenez-en davantage sur l’optimisation de vos entraînements avec les enchaînements.
- Pratiquez-vous à boire et à manger sur votre vélo – et en courant selon la durée de l’épreuve – durant vos entraînements!
- Pratiquez-vous à nager avec la combinaison que vous porterez le jour de la course. On vous jure que ce n’est pas aussi facile et plaisant que de nager dans un maillot de bain. En plus, ça peut rendre certaines personnes anxieuses, particulièrement la première fois qu’elles en portent une!
- Pratiquez-vous à nager en eau libre (si votre épreuve est en eau libre). Encore une fois, la nage en eau libre est différente de la nage en piscine. C’est beaucoup plus stressant et épeurant. Croyez-nous sur parole, vous ne voulez pas que votre première expérience soit le jour de votre course.
6. Planifiez votre récupération
En vue d’une course, on a tendance à planifier jusqu’au moment où on franchit la ligne d’arrivée. On est tellement concentrée sur notre objectif qu’on oublie l’après-course. C’est important de planifier votre récupération parce qu’elle est déterminante pour votre corps et votre capacité à compétitionner à nouveau.
Vous vous demandez peut-être ce qu’il faut planifier. Vous vous dites que vous serez probablement fatiguée, que vous voudrez dormir et prendre ça relax un jour ou deux. C’est un bon début, mais souvenez-vous, vous venez de faire plusieurs heures d’activité physique. Même si vous vous êtes nourrie adéquatement (espérons-le) durant l’épreuve, vous devez vous assurer de continuer à bien vous alimenter par la suite.
Si vous voulez prévoir un repas de célébration avec vos amis et votre famille, c’est super. Mais pensez aux types d’aliments dont votre corps aura besoin. Et n’oubliez pas de faire le plein d’électrolytes.
Il est aussi important de tenir compte de l’endroit où vous serez après votre course. Nous vous suggérons d’éviter de rester au soleil tout l’après-midi, particulièrement s’il fait chaud le jour de votre course – les coups de chaleur sont réels et vous ne voulez certainement pas en avoir un.
Finalement, n’oubliez pas de vous étirer et d’être attentive à toute douleur que vous auriez pu ressentir durant la course.
7. Amusez-vous
Par-dessus tout, ayez du PLAISIR. C’est facile de laisser le stress et la logistique prendre le dessus, mais évitez de trop réfléchir et amusez-vous. D’une manière ou d’une autre, vous tirerez des leçons que vous pourrez mettre en pratique au prochain événement ou gagnerez en confiance pour atteindre de nouveaux objectifs – si c’est ce que vous souhaitez.
Vous êtes capable!
S’inscrire à son premier triathlon peut faire peur, mais souvenez-vous, chaque triathlète est passé(e) par là. On vous comprend et on sera là pour vous applaudir quand vous franchirez la ligne d’arrivée.
On a fait d’innombrables erreurs durant nos courses, et ce n’est pas grave. Cela signifie que nous avons de la sagesse à transmettre aux autres et la possibilité de nous améliorer chaque fois.
Si vous souhaitez avoir d’autres conseils pour la préparation d’une course future, allez jeter un coup d’œil à nos autres articles de blogue. Nous abordons plusieurs sujets en lien avec l’entraînement: comment s’hydrater durant l’entraînement, comment s’améliorer à la nage, votre checklist pour le jour de la course et plus encore!
Maintenant, allez vous dépasser!
Britney Dehler @britneyelizabeth60
Brava Ambassador