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Tout sur le repos annuel

by Stephanie Jamain 26 Oct 2017
The Triathlon Season is Over – Give Yourself a Break!

En octobre se tient le Championnat du monde d’Ironman à KONA. L’épreuve ultime d’endurance tient lieu de défi de fin de saison pour les quelques élus et de spectacle pour tous les autres. Or, elle marque aussi la fin de la saison pour bien des triathlètes. Et maintenant, qu’est-ce qu’on fait?


Pour améliorer ses qualités physiques et sa performance, il n’y a pas de raccourci : il faut s’entrainer intensément, intelligemment et «continuellement». Par continuellement, on sous-entend que la constance est l’un des facteurs clés de succès en entrainement.

À ce principe se confond une autre promesse bien connue : ce n’est pas en s’entrainant qu’on améliore sa condition physique, mais en se reposant. Pendant cette pause, le corps ne chaume pas : il se répare et assimile les surcharges auxquelles il a été soumis en étant tiré hors de sa zone de confort pour ensuite repartir encore plus fort.


«Bien» se reposer

Ainsi, pendant toute la saison, on alterne des entraînements exigeants à des moins mordants, et on prend soin de mettre une ou deux journées de récupération passive ou active au programme de la semaine.

Or, il faut aussi penser à ajouter une pause annuelle à l’agenda, généralement en novembre ou décembre pour les triathlètes.

Les bienfaits du repos annuel sont surtout d’ordre préventif : on souhaite éviter les blessures d’usure, le surentraînement et la baisse de motivation. En somme, on recharge ses batteries et on ménage tout le reste. Attention : afin d’échapper à une baisse significative de la condition physiquement durement acquise, c’est-à-dire de tomber dans le désentraînement, il ne faut pas hiberner trop longtemps!

Selon Guy Thibault, chercheur, docteur en physiologie de l’exercice et auteur du livre Entraînement cardio : sports d’endurance et performance, à moins de se sentir fragile et fatigué, on privilégie un repos «actif», c’est-à-dire du cross-entrainement léger sur le corps. On bouge, en se faisant plaisir. Un repos annuel de deux semaines peut alors s’avérer suffisant.

Advienne qu’on ait une baisse significative de motivation ou des petits bobos qui se manifestent, on choisira un repos annuel de quatre semaines, actif ou passif, selon son niveau d’énergie.

Enfin, si on se sent les piles à plat, on devra opter pour un repos total de cinq semaines, voire plus, si on a attendu trop longtemps avant de mettre le frein sur les pédales.

L’impact du repos annuel

Inquiet de perdre votre précieuse forme? Guy Thibault mentionne dans son livre, en se basant sur une étude menée par l’Université de Maastricht, que «l’aptitude aérobie des athlètes d’endurance de haut niveau et bien entraînés diminue très peu lorsque la charge d’entrainement est réduite, même de façon substantielle, pendant moins d’un mois.»

Avec tout ce temps libre en plus, s’accompagnent aussi des opportunités de travailler les petits défauts qu’on traîne qui influencent notre posture ou notre efficacité dans l’un des trois sports. Enfin, l’impact positif sur la motivation est bien réel, et immense! Et on sait qu’il en faut, de la motivation, pour se tirer du lit avant l’aube ou pour pousser à travers la fatigue lors d’une longue séance sur le home-trainer. 

Bon repos!

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